Arnaud s’était endormis…en effet le voyage en avion l’avait fatigué et maintenant il somnolait à l’arrière de la voiture de police qui roulait tranquillement en direction de son prochain foyer. Enfin foyer…apparemment on lui avait dit que là bas s’était l’enfer et qu’il n’était pas le premier à s’y rendre…le seul problème c’est que d’après les policiers, environ 58 % des nouveaux pensionnaires du des lieu étaient ajouté sur la liste de jeunes décédés mystérieusement…comme une sorte de disparition en fait….de plus dès qu’il s y rentraient il n’avait plus ni passé ni identité aux yeux du reste du monde…ah ok…et bien on ferait avec. De toute façon lui il n’était rien pour le monde alors bon sa ne lui faisait ni chaud ni froid…il n’y aurait personne pour se rappeler de lui…a part peut être son grand frère qui sait…
Il fut réveillé par le crissement des pneus dans une allée où la voiture de police venait de s’introduire…Il ouvrit un oeil puis devant la vue qu’il avait en face de lui il ouvrit les deux et se releva brusquement en posant ses poignets menottés sur l’un des dossiers des sièges avant pour mieux voir ce qu’il y avait dehors. Devant lui se dressait un immense château assez lugubre entouré d’une forêt et aussi plus loin d’une plage…
Arnaud laissa tomber lourdement sa tête sur ses avant bras avant de soupiré. Un des policiers se retourna vers lui et lui arbora un grand sourire moqueur. Arnaud détourna les yeux et se renfonça dans son propre fauteuil et regardant par la vitre à sa gauche.
Enfin la voiture s’arrêta face à un petit escalier de pierres très larges mais de quelques marches seulement et qui donnait sur une grande porte. Celle de l’entrée sûrement. Le conducteur policier ouvrit sa portière tandis que l’autre gardait un œil sur Arnaud. Sa propre portière finit par s’ouvrir à son tour et le policier lui attrapa fortement l’épaule pour le faire sortir assez rapidement…
Arnaud donna un coup d’épaule pour déloger sa main et le policier, restant tout de même sur ses gardes, finit par le lâcher. Son collègue arriva et, tout en l’encadrant, ils gravirent les quelques marches avant de tirer une vieille corde à droite de l’entrée. Un son très étrange et inquiétant lui arriva aux oreilles. Arnaud fronça les sourcils un peu intrigué puis fut poussé une nouvelle fois par ses gardes.
Ils poussèrent la porte, le poussèrent à l’intérieur et fermèrent la lourde porte, précipitamment derrière lui. Arnaud regarda derrière lui avec inquiétude. Ses mains étaient toujours menottés et il se trouvait dans un grand hall inconnu… Il ne savait pas franchement quoi faire alors il entreprit de tourner ses mains dans tous les sens pour tenter de faire céder les menottes mais rien à faire…